Notre Dieu est Un et le Même
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Le fait
de trouver dans la bible la réponse que je cherchais, m’a aidé à
surmonter cet obstacle.
Je n’ai
jamais adopté l’Hijab, le mode vestimentaire féminin que beaucoup
de femmes choisissent de porter. Je n’ai jamais rien lu durant mon
initiation à l’Islam qui suggérait qui plus est, que les femmes
doivent faire ainsi. Mon initiation à l’Islam a été faite à travers
les yeux d’une occidentale avec une base Chrétienne aussi forte
que possible. Comme il n’y avait quasiment pas de mosquées en Amérique,
il y a 25 ans, je ne pouvais qu’imaginer ce que pouvait vouloir
dire de pratiquer l’Islam et les quelques amis que je connaissais,
s’apparentaient à des étudiants d’université et des professionnels
d’entreprise contemporains qui pouvaient s’intégrer facilement partout
dans le monde.
Quand
l’opportunité de voyager dans un pays Musulman s’est présenté, j'ai
relevé le défi. Je n’étais pas préparé à l’Islam comme je l’ai vu
se pratiquer par un tout pays. Pendant plus de vingt ans
je suis restée sceptique à propos de nombreuses pratiques
de la foi, particulièrement celles basées sur les traditions non
mentionnées spécifiquement dans le Quran. Bien que j’aie essayé
de garder une certaine ouverture d’esprit, j’ai continué à chercher
des réponses. Dans le même temps je suis revenue chez moi j’ai essayé
de trouver un équilibre entre une éducation occidentale et les principes
de base de l’Islam que j’ai senti devoir être compatible d’une façon
ou d’une autre.
Il y avait
déjà des mosquées dans beaucoup de centres urbains et j’ai essayé
d’aller dans celle de ma localité chaque week-end. En premier lieu
j’aimais y aller et entendre les sermons. Cependant, il y avait
beaucoup de questions qui me dérangeaient.
Les gens qui pratiquent l’Islam ont beaucoup de lois religieuses
et des directives et prétendent qu’elles font parties de la religion.
En fait, elles font certainement parties d’ « une »
religion, mais la plupart ne sont pas recommandées pour pratiquer
le vrai Islam, bien que la plupart des Musulmans soient fortement
en désaccord avec moi.
En tant
que Luthérienne, il m’a été enseignée que la Bible était « la » source de
toute guidance religieuse, et si la Bible ne pouvait
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pas
corroborer une pratique de la foi, cette pratique ne pouvait pas
être considérée comme faisant partie de la religion.
Quand
je me suis convertie pour devenir Musulmane en tant que jeune adulte,
ce fut sur la base du Quran comme étant le message final de Dieu
pour l’Humanité, un accomplissement de la parole de Dieu à l’égard
de l’humanité. Il a été donné à Moïses les Dix Commandements ;
les autres prophètes et messagers de l’ancien Testament ont suivi
par la suite pour éclairer les croyants jusqu’à ce que Jésus soit
venu ; l’Evangile ou Nouveau Testament a été écrit, non pas
pour remplacer l’Ancien Testament mais pour le corroborer, et donner
une bonne nouvelle supplémentaire de la part de Dieu. Le Quran était
pour moi l’édition finale de Sa parole. C’était le Testament Final
qui soutenait les écritures précédentes, qui confirmait, parfaisait
et supplantait toutes les écritures précédentes ; qui établissait
un précédent et nécessairement, abrogeait ou corrigeait ce qui a
été altéré avec le temps.
Donc quand
j’ai vu de prime abord les vrais pratiques de l’Islam et les traditions
associées à l’Islam, j’ai pensé à toutes les réformes qui avaient
eu lieu dans l’église Chrétienne tout au long des siècles et j’ai
fait immédiatement le parallèle. Où la vérité s’arrêtait et la fiction
commençait ?
Il y a
deux ans, j’ai finalement trouvé la réponse. Une traduction anglaise
du Quran récemment écrite était enfin entre mes mains et j’étais
prête à la lire ! Elle était supérieure à toutes les autres
que j’avais essayées de lire. Tous les signes culturels extérieurs
que beaucoup associent à l’Islam étaient absents et tout ce que
j’avais à faire était de demander à Dieu de me montrer la voie.
Car Dieu a créé chacun d’entre nous spécifiquement pour l’époque
dans laquelle nous vivons, par conséquent Sa parole doit être applicable
à celui qui assez chanceux d’y avoir accès, quelle que soit sa position
sur la ligne du temps.
Muhammad
n’est pas le thème de l’Islam, bien qu’il ait été choisi pour délivrer
la parole de Dieu, le testament final, le Quran. l’Islam ou Soumission
concerne Dieu et notre soumission à Sa volonté (2 : 208), et
notre acceptation de Son message à travers tous les messagers qu’Il
nous a envoyés. L’objectif du Quran est de soutenir les écritures
précédentes (2 :41, 89, 91, 97, 144-146), pour clarifier ce
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qui
a été altéré ou oublié après des siècles (5 :48), pour nous
répéter exactement ce qui est demandé pour notre salut (5 :
69), et pour distinguer clairement entre le chemin vers le Paradis
et le chemin vers l’Enfer (39 :23) !
La majorité
des Musulmans d’aujourd’hui diront que nous ne pouvons pas nous
conformer à l’Islam en ne suivant que le Quran. Ils diront qu’il
est également indispensable pour notre salut de suivre les traditions
et les pratiques de Muhammad. Ces pratiques et ces traditions n'ont
pas été enregistrées lors de la vie du prophète, mais ont commencé
à apparaître deux siècles après sa mort. L’intégralité de ces écrits
se sont basés uniquement sur la mémoire des gens qui ont compté
sur la précision des informations qui leur ont été données par les
générations précédentes (c.à.d. des ouïes-dires). Il y a une abondance
de preuves disponibles, pour celui qui prend soin d’examiner l’histoire
de l’Islam, que de nombreuses divisions sont apparues parmi les
fidèles au moment où ils se sont querellés. Aujourd’hui nous pouvons
voir ce qui reste de ces querelles, notamment dans les différences
entre les Musulmans Sunnites et Chiites, bien qu’ils y aient d’autres
sectes plus petites également. (3 :105 ; 6 :159).
Cependant, examiner toutes les différences nous amèneraient au-delà
du domaine de cet article. Il suffit de noter, qu’ils ont un point
commun, qui est que le salut dépend du fait de suivre les traditions
et les actes qui sont attribués au prophète.
Ils croient
que le Quran est au-dessus de la compréhension intellectuelle de
la majorité des gens et n’est accessible qu’aux érudits religieux
les plus consacrés, ceci parce qu’il contient des renseignements
prophétiques que beaucoup ne pourraient pas comprendre et ils n’ont
pas voulu accepter sur parole que Dieu les expliquerait en temps
voulu (55 :1-2). (Comme exemple, essayer d’expliquer le livre
des Révélations. La plupart des Chrétiens acceptent son contenu
sur la foi seule.) Par conséquent, la majorité des Musulmans traditionalistes
ressentent le besoin de compter sur les dires et les actes du prophète
en adjonction avec le Quran afin de pratiquer leur religion. N’est
ce pas une association ?
Ces Musulmans
s’enfuient devant la parole
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